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Jul'in'DuB

16 septembre 2006

RéunioN spéciale ErasmuS

Hier, nous avons passe le placement test en anglais. J'y ai vu Lea. On a mange un panini dans un centre commercial en centre ville avant d'aller a la reunion de l'Erasmus Society sur Bolton St. On y a revu d'autres francais, ils sont partout, et Thomas, je crois, un polonais plutot sympa, qui a un agenda de Ministre, un telephone qui ne cesse de sonner, et qui reste convaincu que le probleme majeur de l'Alemagne est la baisse de la natalite.

Puis, apres quelques chips a la creme d'ail et deux verres de Coca Cola Light, apres avoir donne un euro de participation et rempli une fiche d'inscription pour l'Erasmus Society, on se dirige dans le pub d'en face, une carte a la main donnant droit a une pint gratuite.
Je parle donc avec Lea, puis avec Jennifer, une rousse, avec un espagnol dont j'ai oublie le nom, avec l'italien vu a la premiere reunion, avec Tanguy et son pote, avec Elodie, de Paris. Maman m'a telephone, je la rappelle : " j'ai une mauvaise nouvelle, c'est Pepe Paul..."
Je pleure, ravale ce sentiment cruel, et je retourne dans le pub, pleure encore, parle, et vais manger une Apache Pizza avec Elodie sur Dame St.
Je rentre en bus, me change, decroche trois mots a Avril, repars.
Je m'assois dans le Temple Bar, paumee entre tous ces gens, ces lapins geants, ces talons fluos, ces niaiseries...
Camille, de Nice, s'assoit a cote de moi, on parle un peu et attend ses copines. Visite au HArdRock Cafe, puis on va dans un pub, au bout. Je parle un peu avec le garcon d'Albertville, Romain, je crois, non, je suis sure.
Et on va au Spirit, une boite, avec un pass special Erasmus. C'est moyen, un blond du groupe me parle, il y a trop de bruit, je ne l'entend pas, juste son rire stupidement drole.

Les filles me choquent, pires que nos prostituees, en mini jupes trop courtes, se dehanchant vulgairement. Je danse et essaie d'oublier que ca ne va pas. A deux heures, je file. Je descend O Connel St., traverse le pont, descend une rue et me plonge dans la file de ceux qui qttendent un Txi. 30 personnes plus tard, je grimpe. "I would like to go to Parnell Road please" ... 7 euros plus tard, je suis devant la porte, sans clef, bien sur. Je tappe, Patrick m'ouvre, souriant. Il me propose un jus d'orange, on discute un peu, beaucoup, sur fond de Nirvana. On parle de cinema, de musique, de filles, de voyages, de culture, d'epanouissement.
Il est 4h, ou 4h30, j'envoie unsms a ma maman, a Lea, et je m'endors, vite. J'aime dormir.

Ma journee a file. Lea et moi avons mange au Juice, un resto vegetarien. Puis on a cherche la Pearse Station. J'ai pris le DART de 5:19 pm pour me rendre ici, ves Salthill. Je suis desormais assise devant un ordinateur, dans une maison, grande. Je suis baby siter ce soir. Les enfants dorment, je suis fatiguee, mais je vais faire un peu de vaisselle, avant. Mon ecriture a oublie d,avoir du style, navree...

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10 septembre 2006

Débuts ardus

Connaissez vous le sens du mot "désespéré"?

Voilà près d'une semaine que je suis arrivée à Dublin.

Je me lève, chaque matin, entre 7h et 8h, me connectant vite, vite, vite,, au fameux daft.ie. Je consulte les annonces, recherche désespérément chambre simple dans appartement. Maman est encore là. On quitte Avalon House, s'arrête dans un lieu plutôt agréable, prend notre petit déjeuner, scones, muffin ou bien pancakes au sirop d'érable. 11h15, précisément, on achète l' Evening Herald sur O'Connet St., se dirige au fond de la Poste, là où il yy a toutes les cabines téléphoniques. On épluche ces foutues annonces. Je vais finir par me résigner à être dans une chambre avec quatre individus puants dans les banlieues de la ville.
Je visite, le Sridhar est flippant, et son appartement est infect. Pour 600E par mois, non merci. Hugh l'avocat ne m'a pas rappelée. Allan m'a envoyé un sms hier soir pour me dire que l'un de ses amis prenanit la chambre. Deux porcines vulgaires et faussement rebelles m'ont piqué la chambre juste avant que je la visite sur Synge St. Peter, que je devais rappeler à 8 heures ce matin, m'annonce de sa voix endormie que non, trop tard. C'est comme cette idiote de bonne femme qui m'annonce un "trop tard" supplémentaire alors que je me trouve en bas de chez elle.
Ou alors, des disponnibilités dans des lieux étranges et coupe-gorgesques. La rue taguée de haut en bas, les murs, les portes, le reste, tout y passe. D'autres, une suite de hangars, de barreaux, danger, donc.
Hier, la chambre sur Parnell Road était pas mal. Le Patrick avait l'air sympathique malgré une maison un peu dérangée et une drole d'odeur de tabac froid. Je ne me drogue pas et je peux payer, ok? Je vais le rappeler. Dommage que sa soeur préfère un collocataire "mâle".
Donc, point de tourisme, peu de détente. Recherche continuelle, stress perpétuel. Je ne suis pourtant pas si exigente.
Et hier, un type qui me propose une chambre alors que je piochais des annonces au Trinity College. Je le suis, ma mère n'a pas confiance. Au bout de la rue, j'apprend que c'est loin. Désolée donc, monsieur, messieurs, car il avait un camarade au grand nez, un nez immense. Ma mère est soulagée. Des psychopathes, me dit elle.
Me voilà sur un canapé d'Avalon House, dépitée. Des gens se goinfre de marmelade, de Nutella et de toasts devant moi. Beurk. Je vomis interrieurement.
Sinon, tout n'est pas si tragique. La ville est sympa, il ne pleut quasiment pas, le soleil est même plus que présent. J'ai eu une réunion pour les Erasmus hier. Des français en veux-tu en voilà. De la communication, des nouilles en sachet et des echantillons d'autobronzant.

...

Appel à Patrick. Je crois que pour la chambre c'est bon. je ne suis pas vraiment sûre. Il parle vite, c'est le matin, et mon moteur "speakin' english" n'est pas encore en route.

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