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Jul'in'DuB
10 septembre 2006

Débuts ardus

Connaissez vous le sens du mot "désespéré"?

Voilà près d'une semaine que je suis arrivée à Dublin.

Je me lève, chaque matin, entre 7h et 8h, me connectant vite, vite, vite,, au fameux daft.ie. Je consulte les annonces, recherche désespérément chambre simple dans appartement. Maman est encore là. On quitte Avalon House, s'arrête dans un lieu plutôt agréable, prend notre petit déjeuner, scones, muffin ou bien pancakes au sirop d'érable. 11h15, précisément, on achète l' Evening Herald sur O'Connet St., se dirige au fond de la Poste, là où il yy a toutes les cabines téléphoniques. On épluche ces foutues annonces. Je vais finir par me résigner à être dans une chambre avec quatre individus puants dans les banlieues de la ville.
Je visite, le Sridhar est flippant, et son appartement est infect. Pour 600E par mois, non merci. Hugh l'avocat ne m'a pas rappelée. Allan m'a envoyé un sms hier soir pour me dire que l'un de ses amis prenanit la chambre. Deux porcines vulgaires et faussement rebelles m'ont piqué la chambre juste avant que je la visite sur Synge St. Peter, que je devais rappeler à 8 heures ce matin, m'annonce de sa voix endormie que non, trop tard. C'est comme cette idiote de bonne femme qui m'annonce un "trop tard" supplémentaire alors que je me trouve en bas de chez elle.
Ou alors, des disponnibilités dans des lieux étranges et coupe-gorgesques. La rue taguée de haut en bas, les murs, les portes, le reste, tout y passe. D'autres, une suite de hangars, de barreaux, danger, donc.
Hier, la chambre sur Parnell Road était pas mal. Le Patrick avait l'air sympathique malgré une maison un peu dérangée et une drole d'odeur de tabac froid. Je ne me drogue pas et je peux payer, ok? Je vais le rappeler. Dommage que sa soeur préfère un collocataire "mâle".
Donc, point de tourisme, peu de détente. Recherche continuelle, stress perpétuel. Je ne suis pourtant pas si exigente.
Et hier, un type qui me propose une chambre alors que je piochais des annonces au Trinity College. Je le suis, ma mère n'a pas confiance. Au bout de la rue, j'apprend que c'est loin. Désolée donc, monsieur, messieurs, car il avait un camarade au grand nez, un nez immense. Ma mère est soulagée. Des psychopathes, me dit elle.
Me voilà sur un canapé d'Avalon House, dépitée. Des gens se goinfre de marmelade, de Nutella et de toasts devant moi. Beurk. Je vomis interrieurement.
Sinon, tout n'est pas si tragique. La ville est sympa, il ne pleut quasiment pas, le soleil est même plus que présent. J'ai eu une réunion pour les Erasmus hier. Des français en veux-tu en voilà. De la communication, des nouilles en sachet et des echantillons d'autobronzant.

...

Appel à Patrick. Je crois que pour la chambre c'est bon. je ne suis pas vraiment sûre. Il parle vite, c'est le matin, et mon moteur "speakin' english" n'est pas encore en route.

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